25 mars 2006
formol
Formol
Je me suis creusé un tunnel jusqu’à chez toi
Pour avoir une vision plus étroite
De ton cœur.
Mais tu ne t’es jamais présentée…
«Et maintenant mon ciel m’asphyxie
Avec ses sorties repliées.»
Et toujours sans toi…
Tu m’y as laissé à pourrir,
À vomir mes trippes
A mourir.
Avec des lombrics dans le crâne,
Avec des bestioles dans l’âme…
Or je me suis isolé
Et ce toujours par crainte…
Maintenant la Terre m’a versé
Sa sueur formique.
Ainsi je suis conservé
Avec tes marques sur mes flancs
.
Ainsi je suis conservé
Avec mes doigts sur mon gland.
Ainsi je suis conservé
Pour apprendre à aimer de nouveau.
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