Épuisé, entremêlé puis amer
La nuit m’enveloppe de leurs rires,
Et les astres perlent mes rêves…
…Mais Elles sont partout…
Puis c’est cette cacophonie cognitive,
Qui me cogne et qui me cogne
Et qui me cogne toujours,
Encore et encore et cela à tous les jours,
Qui me pousse vers la fuite
Avec les parois de mon crâne qui s’effritent.
Mais Espérance la pute est toujours présente,
Elle me nargue et elle me tente,
Et c’est maintenant, avec ton secret,
Que je suis amer,
Qu’ils me hantent.
.
Et oui la nuit est si tendre,
Et oui je voudrais bien me rendre.
Je voudrais te faire plaisir,
Je voudrais t’entendre rire,
Je voudrais même t’appartenir.
Mais le ciel est maintenant percé par l’aurore
Pour qu’elle brûle nos embryons,
Pour qu’elle brûle nos rejetons.
Et voilà qu’elle déchire ton corset.
Mes côtes sont sur tes flancs.
Notre corset y était percé.
De là, nous nous étions tissés.
Et alors, c’est au tour de qui à fuir,
À souffrir de son désir?
Demain n’est qu’une excuse,
Donc souffre de mon désir.